Initiatives citoyennes
Pendant dix ans, de 2006 à 2016, les riverains du Bois ont tenté en vain de convaincre le directeur des Jeux d'Hiver de réduire le volume de la musique diffusée dans son établissement de sorte qu'elle ne s'entende pas au dehors. Ils ont été nombreux, les nuits de tapage, à appeler à l'aide les services de garde de la police de Bruxelles-Ixelles ou d'Uccle, également en vain: ces appels n'ont donné lieu ni à une diminution du bruit, ni à aucun constat. Certains ont déposé une plainte contre l'établissement auprès du Collège échevinal ou de l'administration communale de Bruxelles-Ville. Ces plaintes sont restées sans réponse. Au cours des dix dernières années, plusieurs se sont enfin adressés à l'Institut Bruxellois pour la Gestion de l'Environnement (IBGE) qui a, dans certains cas, effectué des enregistrements aux domiciles des plaignants, par exemple en 2007, 2013, 2015, 2016. Ces enregistrements ont tous été écartés par l'organisme comme preuves de tapage, pour diverses raisons (présence de bruit de fond du trafic, distance entre l'endroit de la prise de son et la discothèque ne permettant pas d'identifier cette dernière comme la source du bruit). Les enregistrements effectués en 2015 et 2016 n'ont même pas donné lieu à un rapport écrit.
Le 24 novembre 2016, septante habitants d'Uccle, ayant épuisé toutes les autres ressources, ont donc interpellé leur collège échevinal, en charge d'assurer la tranquillité de ses administrés, au sujet des nuisances causées par l'activité de la discothèque. Vous trouverez ci-dessous les liens aux textes de cette interpellation et des lettres échangées ensuite avec les élus et les représentants de diverses administrations.
